> nieuwsbrief > 2017 - nr 1

Inhoud

            Visite à la Croix de Bourgogne







Mededelingen


Hernieuwen ledenbijdrage voor 2017

De jaarwisseling nadert met rasse schreden – en meteen ook het tijdstip voor het hernieuwen van de bijdragen voor 2017. Dank zij een zuinig beheer blijft het ons mogelijk om, niettegenstaande alweer gestegen druk- en portkosten, de minimumbijdrage te behouden op 29 €. In ruil daarvoor verzekeren we u andermaal de stipte toezending van het nieuwe Jaarboek Joris van Severen – het 21e al – in de meimaand en van de vier nummers van ons kwartaalblad Nieuwsbrief Joris van Severen. Vanaf het bedrag van 35 € boeken we u met dank als steunend lid. Vereffening graag via onze rekening IBAN: BE71 0001 7058 1469 – BIC: BPOTBEB1 t.n.v. Studiecentrum Joris van Severen, Paddevijverstraat 2, 8900 Ieper (zie bijliggend betaalformulier

 

Grote Fotobiografie Joris van Severen en het Verdinaso

Deze prestigieuze uitgave is nog maar beperkt voorradig. Deze uitgave in album-formaat met DVD-bijlage waarop historische Verdinaso- en Jong-Dinaso-filmen naast beelden van een bedevaart naar de graven van Joris van Severen en Jan Ryckoort, leent zich voortreffelijk al geschenkidee. Ze wordt u portvrij toegezonden na overboeking van 55 € (ledenprijs) of 65 € (niet-leden) op de hierboven vermelde rekening van het Studiecentrum te Ieper.






 

Omtrent Leo Poppe


 

Joris van Severen en Leo Poppe op de Grote Markt te Brugge n.a.v. een Landdag van het Verdinaso

 

 

“(…) Leo Poppe (1911-1997) was een Gentenaar. Geboren in de Gentse havenbuurt, de Muíde, liet hij zich als kind reeds vroeg beïnvloeden door de Vlaamsgezinde gedachten van zijn broederleraar, een oud-aalmoezenier uit de Eerste Wereldoorlog. Hier werd de voedingsbodem gelegd voor Poppe’s toekomstig rechts-revolutionair gedachtegoed. In zijn tienerjaren werd hij door toedoen van zijn tien jaar oudere vriend en verre buur Jef François een aanhanger van de dichter en Diets-nationalíst Wies Moens en begon hij geestdriftig te schrijven in allerlei periodiekjes met Vlaams-nationale inslag. Een nog grotere persoonlijkheid voor de jonge knaap was de leider van het Verdinaso, Joris van Severen, die - aldus Poppe - zijn "leven heeft getekend". Zijn engagement als overtuigd Dinaso startte in 1932 met de uitbouw van de Verdinaso-jeugdbeweging. Hij zorgde onder meer voor de uniformisering, publiceerde geregeld in het tijdschrift Hier Dinaso! en schreef het officiële lied [het Vlaggelied, nvdr] van de beweging. Midden 1930 werkte Poppe eerst als bediende voor de Gentse verzekeringsmaatschappij De Noordstar en ging nadien aan de slag als journalist bij De Gentenaar. Gedurende de oorlog en vooral vanaf het voorjaar van 1941, koos Poppe voluit voor de collaboratie. Hij werd benoemd tot staeider van de Nationaal-Socialistische Jeugd Vlaanderen en werd de uitgever en hoofdredacteur van De Jonge Nationaal-Socialist en redacteur van het VNV-weekblad De Nationaal-Socialist. Als staeider reisde hij doorheen het bezette Europa en kwam hij onder meer in contact met falangisten uit Spanje. In september 1944 week Poppe uit naar Duitsland. Hij werkte er op hetzelfde elan verder, nam de propaganda van de Vlaamse Landsleiding op zich en gaf mee het blad Vlaanderen Vrij! uit. Na de laatste bombardementen in 1945 belandde Poppe via Berlijn in Hamburg. Noodgedwongen begon hij met enkele kameraden aan zijn reis huiswaarts. (…)”

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Bron: Sophie Gyselinck, ‘Leo Poppe, een Vlaming op weg naar Argentinië’, in ADVN-Mededelingen 53, 3e trimeter 2016, pp. 4-11 en, breder geïllustreerd in Wetenschappelijke tijdingen, nr. 3/2016, pp. 227-262.

Nota van de Nieuwsbriefredactie: over de laatste maanden van Poppe’s collaboratie, zijn terugkeer naar Vlaanderen en zijn uiteindelijke uitwijking naar Argentinië brengt Kristof Papin verslag uit in het Jaarboek Joris van Severen 21 (2017). Over de repressietijd en zijn onderduiken in Frankrijk bracht Poppe verslag uit in zijn in 1995 door Oranjejeugd uitgegeven relaas met als titel Herinneringen aan een bewogen tijd.

 

Visite à la Croix de Bourgogne


Extrait du journal de Charles Gouzée de Harven 1

30 Juin 1942

 

Charles Gouzée de Harven

 

Comme nous en avions depuis longtemps formé le projet nous décidâmes de partir ce soir même pour Bruges en pèlerinage aux lieux où vécu notre cher Georges van Severen.

Après avoir dîné au “Panier d’Or” sur la grande place, nous sommes allés à quelques pas de là à la “Croix de Bourgogne”, une petite place à laquelle on accède en passant sous une voûte qui donne dans la rue aux Laines. C’est là qu’habitait Georges, dans une grande maison de briques roses, de style espagnol dont la façade principale regarde un tranquille petit canal où voguent des cygnes et qu’enjambe un pont de pierre à dos d’âne à une seule arche. Je ne connais pas de paysage urbain plus calme, plus mélancolique, plus imprégné de douceur. Ses grands yeux intenses devaient s’y poser bien souvent pour s’emplir du charme infini de son vieux pays flamand.

On pénètre dans la maison de Georges par une porte donnant sur la petite place et où conduit un escalier de pierre bordé d’un mur bas.

Rachel [Baes] sonna à plusieurs reprises, personne n’ouvrit, le gardien était sorti. Par une fenêtre qui est à droite de la porte et dont les rideaux, serrés par leur milieu, permettent de voir l’intérieur, nous avons plongé nos regards dans la vaste et haute pièce déjà envahie par la pénombre où Georges avait installé son bureau.

J’ai reconnu, placé dans le fond, le bureau rouge et noir que j’avais vu dans le bureau de Saint Michel lez Bruges lorsque j’étais allé le voir en 1935. Rachel qui y a vécu pendant des mois, les dernières années, dans l’intimité de Georges, et qui avait choisi avec lui cette demeure de la “Croix de Bourgogne” me faisait remarquer à travers la vitre les objets familiers qui s’effaçaient peu à peu dans la maison du cher mort. L’heure était poignante...

Le lendemain nous sommes retournés à la “Croix de Bourgogne”. Cette fois le gardien, un jeune et sympathique “Dinaso”2 disciple de Georges, nous a ouvert. Nous avons longuement visité d’abord le bureau et la bibliothèque, deux grandes chambres de plein pied communiquant par une porte et dont toutes les hautes fenêtres ouvrent sur le calme canal aux eaux dormantes. Quelle émotion m’étreignait quand je considérais ces murs et chacun de ces objets qui composaient le cadre de l’existence de mon pauvre Georges! Rachel   me montrait tout, commentant pour moi les moindres détails de cet intérieur où je les imaginais tous les deux.

J’ai longuement inspecté la bibliothèque. Il s’y trouve des livres fla-mands, des livres allemands et quelques traductions de livres anglais, mais le nombre des livres français dépasse de très loin tous les autres réunis. Et ces livres sont presqu’exclusivement modernes ou plutôt contemporains.

L’inventaire devrait en être dressé. Il révélerait de façon très complète les goûts et les idées de Georges de même que son évolution si riche de sens. Peu de poètes: Baudelaire, Rimbaud qu’il relisait sans cesse. Pas d’ouvrage historique je crois. L’œuvre de Proust, de Gide, de Montharlent, Drieu la Rochelle, Arland: des individualistes, des solitaires, des anticonformistes et des aristocrates comme lui.

J’ai noté aussi des livres d’écrivains d’Action Française: Maurras Bainville, Daudet, ainsi que ceux de dissidents comme Georges Valois et Bernanos. Les classiques m’ont frappé par leur absence complète, de même que les livres sur 1’art, bref la bibliothèque d’un grand vivant, passionné pour les hommes et les idées de son temps et tournant délibérément le dos au passé qu’il n’ignorait pas, mais auquel il ne portait pas d’intérêt.

Au mur, au-dessus de la belle cheminée Empire de sa bibliothèque, un attachant tableau de Rachel, une grande fleur chimérique et noble émergeant d’un vase sombre. Que de fois il a dû la contempler dans sa solitude en pensant à elle...

Sur le bureau un livre dont les dernières pages n’étaient pas coupées: Cadences de Jacques Chevalier. Un calendrier de 1940 à la date du 10 mai, jour où Georges a été arrêté pour gravir un horrible calvaire qui n’a pris fin que le 20 mai à Abbeville, où il a été sauvagement massacré par la soldatesque affolée. Sur une table, non loin de là, à côté de sa tunique et de sa casquette de “Dinaso”, un feutre bleu foncé, retrouvé sur les lieux du drame et dont le bord postérieur est troué comme par une balle tirée à bout portant au moment peut-être où il gisait déjà à terre, blessé par la première décharge. J’ai dû me contenir pour ne pas pleurer...

En quittant le bureau nous sommes descendus dans la salle à manger située au ras de l’eau, juste en dessous. Là des meubles avaient été enlevés par le gardien qui fait usage de cette pièce. Mais Rachel m’en a décrit en détail la disposition primitive.

Ensuite, nous sommes montés pour visiter la chambre à coucher. Une grosse déception nous y attendait. Les gens du Verdinaso avaient fait quelque temps auparavant une exposition à l’occasion du second anniversaire de sa mort et sa chambre avait été entièrement déménagée à cet effet. Plus un meuble n’y était resté.

Rachel en dépit de ses efforts pour paraître calme en présence du jeune Dinaso qui nous suivait partout, était visiblement navrée de cette stupide et inutile profanation de l’intimité de Georges. Moi-même, qui m’attendais à retrouver encore tout en l’état comme au jour de l’arrestation, j’en éprouvais une peine profonde.

Nous avons quitté la maison silencieux.

Le lendemain matin, je suis revenu tout seul à la “Croix de Bour-gogne”. Je ne suis pas entré. Je me suis longuement accoudé au-dessus de l’eau rêvant à Georges. Le jeune Dinaso, gardien de la maison qui m’avait aperçu, vint interrompre ma rêverie. Pendent notre visite de la veille il avait écouté les propos que Rachel et moi échangions au sujet de Georges et il désirait connaitre mon adresse, me dit-il, pour m’écrire et me demander des renseignements pour un livre qu’il prépare sur son Chef.

Comment ces hommes qui n’ont connu de Georges que le côté public, pourront-ils jamais restituer l’être secret jusqu’à l’hermétisme, l’aristocrate rêveur et farouche, le cerveau bouillonnant, le cœur tendre et délicat de ce garçon infiniment complexe? Seuls peut être Rachel et moi avons soupçonné la profondeur et la complexité de sa vie intérieure.

Avant de quitter Bruges, Rachel me fit connaitre une femme, arrêtée le même jour que Georges et qui partagea avec d’autres “suspects” de toute sorte son épouvantable calvaire. Elle me narra les détails des mauvais traitements et des souffrances qu’ils endurèrent. Son tragique récit ne me sortira jamais de la mémoire. Toujours je serai hanté par la vision de Georges adossé au mur de la cave du kiosque d’Abbeville au milieu des victimes terrifiées que les soldats faisaient sortir pour les abattre deux par deux au moment où elles arrivaient au grand jour sur la place.

Georges qui parmi les cris de terreur des condamnés demeurait som-bre et muet poussa soudaient un profond soupir et se dirigea vers 1’escalier pour sortir. Un de ses compagnons Ryckoort un vieux “Dinaso” qui lui était dévoué corps et âme voulu lui barrer le chemin, Georges le repoussa… quelques secondes après, ceux qui étaient restés dans la cave entendirent de nouveaux coups de feu... tout était consommé… Après Georges et Ryckoort il y eut encore deux exécutions, puis brusquement le carnage prit fin, sur l’intervention d’un officier, attiré par le bruit de la fusillade et qui arrêta la besogne des brutes déchainées.

Rachel tint aussi à me faire rencontrer Mr Louis Beyaert, éditeur, vaguement écrivain poète et peintre, un homme âgé d’une soixantaine d’années. Le seul, que Georges très solitaire (ne trouvant personne à Bruges avec qui échanger les idées de la vie la plus profonde de son esprit) fréquenta un peu assidument. Ce Beyaert, qui semble avoir adoré Georges, m’en a parlé dans les termes d’une affection exaltée mais très juste et je comprends que Georges qui affectionnait les individus sortant de l’ordinaire ait souvent pris plaisir à la société de ce vieil original plein de boutades, enthousiaste et aimant comme lui une bonne bouteille.

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Noten

1 Charles Gouzée de Harven was een Franstalige Antwerpenaar, wiens zus getrouwd was met Hubert Mansion, een neef van juffrouw Belpaire; hij ontmoette Joris van Severen begin 1916 in de Swiss Cottage van juffrouw Belpaire, wat het begin werd van een lange vriendschap.

2 De jonge Dinaso die toen Van Severens woonst, het Bourgoensche Cruyce, bewaakte was Luc Delafortrie.

 


In Memoriam


 

G. Raymond Demeyere (Orleans 3 november 1917 - Brugge 1 november 2016). Met Raymond overleed wel de laatste Ieperse Dinaso, ook al woonde hij al geruime tijd in het Brugse. Hij bezorgde ons destijds de ledenlijst van de Ieperse Dinaso’s en van de Ieperse abonnees op Hier Dinaso! In mei jl. was hij voor de laatste maal trouw aanwezig aan het graf van Joris van Severen en Jan Ryckoort, waarmee hij (met zijn rollator) het DS-weekblad haalde. Op de uitvaartdienst was het bestuur van de Stichting JvS aanwezig, zo ook het Abbeville Comité. Vanuit zijn hoedanigheid als voorzitter van de Stichting én namens het Abbeville comité sprak Luc Seynaeve een passende erende lijkrede uit. Hierbij benadrukte hij voornamelijk "de persoonsvorming" als leidraad in het leven van Raymond als Dinaso.

 

 


À Mainvault, devant la tombe de Louis Gueuning le 5 novembre 2016


Communion des saints et silence


Jean-Pierre Destrebecq

 

Nos morts n’ont pas été engloutis dans un vide; ils existent et ressentent encore, immatériellement et pourtant réellement, dans l’attente de la résurrection promise au dernier jour, qui ne sera pas une recréation ex nihilo. C’est là quelque chose qui défie notre imagination et qui, pourtant, fait partie intégrante et nécessaire de notre Credo. En priant pour les morts, en leur demandant d’intercéder pour nous, nous sommes entraînés à participer à l’œuvre du Salut et nous commençons à en bénéficier dès ici-bas. C’est ce que l’on appelle la communion des saints.

Nous sommes invités à nous ouvrir bien au-delà de ce qui s’impose immédiatement à nous, et à percevoir les dimensions de cette communion des saints: la solidarité que Dieu veut et rend possible entre tous ses enfants ne se tisse pas simplement dans l’espace au moment que nous vivons, mais encore à travers le temps.

En 1987, dans le recueil d’entretiens Le Choix de Dieu, le cardinal Lustiger faisait remarquer: «Je ne vois pas ce que pourrait signifier l’universalité d’un Salut qui n’engloberait pas autant les morts – ceux que nous appelons les morts – que les vivants. La totalité des hommes, c’est la totalité de ceux qui, quelque part, sont dans la conscience divine, dans le cœur de Celui qui est le Créateur et le Rédempteur de tous. Faute de quoi, nous ne sommes qu’un tourbillon de moucherons engloutis par le devenir et par le temps. Si les morts ne comptent pas, s’ils n’ont pas droit à la dignité humaine, à l’existence humaine, la religion perd son sens. La condition humaine ne se ramène pas à la condition biologique qui, elle, est périssable, précaire et sans cesse remise en cause, et selon laquelle l’existence individuelle est moins stable que l’existence de l’espèce. Cette vision, au fond (toute) matérielle, ne permet de rendre compte ni de l’esprit humain ni de l’espérance dans l’homme.»

Et quant à lui, le cardinal Robert Sarah, dans son dernier livre La Force du silence, 70 ans après la parution de La France contre les robots, semble répondre à Georges Bernanos dans sa dénonciation de la civilisation moderne comme «une conspiration universelle contre toute espèce de vie intérieure».

 

 

Le but du prélat n’est certes pas de jeter l’anathème sur notre siècle. Mais il entend rappeler aux gens d’aujourd’hui que le silence est la condition de vie du croyant, son biotope. «Les faux prêtres de la modernité, qui déclarent une forme de guerre au silence, ont perdu la bataille. Car nous pouvons rester silencieux au milieu des vacarmes de ces machines qui invitent à l’activisme.»

Le monde émet tant de bruits que la recherche de quelques gouttes de silence n’en devient que plus urgente et nécessaire. «Le premier langage de Dieu, disait saint Jean de la Croix, c’est le silence.»

Dans notre époque ultra-technicisée et affairée, le bruit est devenu comme une drogue dont nos contemporains sont dépendants. Avec son apparence de fête, le bruit est un tourbillon qui permet d’éviter de se regarder en face, de se confronter au vide intérieur. C'est un mensonge diabolique et le réveil ne peut être que brutal.

Il faut du courage pour se libérer de tout ce qui nous alourdit notre vie, laquelle n’aime rien tant que les apparences, la facilité et l’écorce des choses. Emporté vers l'extérieur, par son besoin de tout dire, le bavard ne peut qu'être loin de Dieu, incapable de toute activité spirituelle profonde. Au contraire, le silencieux est un homme libre. Les chaînes du monde n'ont pas prise sur lui. Aucune dictature ne peut rien contre l'homme silencieux. On ne peut pas voler son silence à un homme.

Retrouver le sens du silence est donc une priorité, une nécessité, une urgence vitale. Le silence est plus important que toute autre œuvre humaine. Car il exprime Dieu. La véritable révolution vient du silence, elle nous conduit vers Dieu et les autres pour nous mettre humblement à leur service. La prière silencieuse n’est-elle pas le dernier trésor de ceux qui n'ont plus rien?


 

Louis Gueuning, Defensor Civitatis et Ordinis


Jos Peeters

Op deze 45e verjaardag1 van uw overlijden richt ik mij, in de eerste plaats, tot u om u een “grote vreugde” aan de kondigen: de plutocratie en de dualistische (rechts-linkse) democratie2 ontstaan uit de Verlichting, het Liberalisme en de Franse Revolutie (1789), is aan het zieltogen, en dit zowel in alle Nederlanden, “van Stroom tot Stroom tot aan de Zee” (de Low Countries) als in het technocratische en ontwrichte Europa (waarvan de verdeelde zogenaamde Europese Unie de karikatuur is).

Ik onderstreep: op dit ogenblik, terwijl ik deze grafrede voor u uitspreek, snakt de Particratie naar adem.3

Eerste les: het onwezenlijke irrealistische, dualistische Confede-ralisme (ontstaan uit het onmogelijke Globalisme) verzinkt in het Separatisme en folklorisme, zowel op nationaal als op continentaal vlak. Geen spaander zal er van overblijven, zie de “Brexit”, tenzij een Europese Vrijhandelszone met onze naaste buur Rusland.4

Tweede les: de Particratie, die van geen hout meer pijlen kan maken, slaat in het wilde weg en is een factor van armoede, van wanorde en van verknechting: de plutocratische en dualistische dictatuur staat voor de deur.

Derde les: niet enkel de verroeste motor, maar het ganse ideologische systeem slaat op hol en dreigt Maatschappij en Mensheid te atomiseren.5

Te midden van de Barbaren en van de Vandalen is het hoogste tijd, Louis Gueuning, het evenwicht te herstellen en de heilzame Staatkundige Leer, die u gedurende dertig jaar aangescherpt hebt, in herinnering te brengen – U én onze ‘Pater Patriae’ Joris van Severen, vermoord te Abbeville op 20 mei 1940.6

Om een Volk te verenigen, om een Natie en haar roeping tot bloei te brengen, om een Staat die naam waardig gestalte te geven, om het Algemeen Welzijn te verzekeren, om Orde en Vrijheid te bevorderen, om het Avondland te redden telt maar één Regel:

“De Prins (het staatshoofd) in zijn Raden (regeringen), het Volk (vertegenwoordigd in zijn parlementen) in zijn Staten”, m.a.w. aan de top het noodzakelijke Gezag, aan de basis, de even noodzakelijke (financiële) controle.

Dit is de ultieme voorwaarde om de “Low Countries” en het Avondland te redden. En aldus zal het Testament van Joris van Severen uitgevoerd en toegepast worden.

Jos Peeters,

Permanent secretaris

Stichting Louis Gueuning

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Noten

1        zaterdag 5 november 2016; Louis Gueuning overleed op 11 november 1971 en is ter aarde besteld te Mainvault (Henegouwen) op 15 november 1971.

2        Het spreekt vanzelf dat de Atheense Democratie (+/- een paar duizend Grieken) niet kan noch mag vergeleken worden met de “miljoenen-kiesvee-democratie, voortgekomen uit de (rechts-linkse) Franse Revolutie.

3        Bart Eeckhout, ‘Het einde van de Particratie’, in: De Morgen, 1 oktober 2016, p. 2; Arnout Maat, De Particratie, uitg. Aspekt, Soesterberg, 2016, 231 pp.; Jan Segers, ‘Niet de Echte’: “Vroeger traden de kopstukken (van de partijen) toe tot de regering. Nu trekken ze aan de touwtjes vanuit hun partijhoofdkwartier” (verklaring Johan Vande Lanotte, in Het Laatste Nieuws/Nieuw Gazet,15 oktober 2016.

4        Rusland is een Europese Mogendheid en behoort tot de Europese “levensruimte”, meer en beter dan tot Azië. Gaat “men” Rusland er toe aanzetten de bondgenoot te worden van de Volksrepubliek China?

5        Op 29 oktober 2016 heeft Pakistan “de vijand” India bedreigd met een atoomoorlog (en minstens 30 miljoen doden) wegens een geschil in verband met Cachemire.

6        Memoriaal Joris van Severen, AO XXV, Instituut voor Nationale Opvoeding en Documentatie, 1965; Liber Amicorum – Louis Gueuning 70, 1968; Joseph Peeters, Oraison funèbre pour Louis Gueuning, 1972.

 


Colloquium Cyriel Verschaeve


De vzw Kapelaan Verschaeve (Alveringem)(*) organiseert op zaterdag 8 juli 2017 een colloquium, onder de titel 'De hete zomer van 1917'.

Dit colloquium grijpt plaats naar aanleiding van de honderdste verjaardag van de Open Brief aan koning Albert I. Bij deze gelegenheid is het de bedoeling de positie en de invloed van Cyriel Verschaeve te herdefiniëren op basis van recente onderzoeken en publicaties.

Het colloquium gaat door in het OC De Kwelle, Sint-Rijkersstraat 20 te Alveringem.

 

Het inhoudelijke programma ziet er als volgt uit:

·         Algemene insteek door Romain Vanlandschoot

·         Referaat 1: De politieke situatie, de regering en Verschaeve door Vincent Scheltiens, medewerker CEGESOMA, Studie- en Documentatiecentrum Oorlog en Maatschappij, Brussel

·         Referaat 2: De militaire rechtspraak en de veiligheidsdiensten door Luc Vandeweyer, Diensthoofd Algemeen Rijksarchief, Brussel

·         Referaat 3: De brief aan kardinaal Mercier door Romain Vanland-schoot, historicus van de Vlaamse Beweging

·         Referaat 4: De brief aan paus Benedictus XV door Prof. Dr. em. Frans-Jos Verdoodt

·         Algemene besluiten van het colloquium door Rik van Cauwelaert, journalist

 

De vzw Kapelaan Verschaeve werkt samen met de gemeente Alveringem voor de uitwerking van een volledig dagprogramma, waarvan de details later worden meegedeeld.

(*) Webstek: www.cyrielverschaeve.eu

Bijlagen van het Belgisch Staatsblad-Rechtspersonen: statutenwijziging gepubliceerd op 29/12/2014



Roetskalender – week 54, 2016. Zoek de 7 fouten!

 

Sprokkels


 

In deze rubriek verwijzen we zonder veel commentaar naar recente publicaties waarin Joris van Severen en/of het Verdinaso vermeld worden. We citeren de meest treffende passussen woordelijk zonder daarin volledigheid na te streven. We verzoeken onze lezers, met ons, uit te zien naar publicaties die voor deze rubriek 'stof' kunnen leveren en ons kopie van de betreffende passages toe te sturen.

 

Centrum voor Documentatie & Reëvaluatie

De Nieuwsbrief bericht niet alleen over de activiteiten van het Studiecentrum Joris van Severen vzw. Zo wordt in de jongste aflevering “Een Vlag waait open” opge-dolven, een artikel van Emiel Buysse ver-schenen anno 1934 in jaargang 86 van het tijdschrift Nederland. In de rubriek “Sprokkels”, interessante verwijzingen aan het salonfähige fascisme van de dertiger jaren in de Engelse upper middle class, waarbij onvermijdelijk de zes nogal excentrieke Mitford sisters en Sir Oswald Mosley aan bod komen. Cover: De oorspronkelijke bronzen gedenkplaat werd recent gestolen. Ze werd vervangen door een harde gedenksteen gesponsord door o.m. het Studiecentrum en de Stichting Joris van Severen. Driemaandelijkse Nieuwsbrief Studiecentrum Joris van Severen, 20ste jg., 4e trimester 2016, 20 p., ill. Maurits Cailliau, Paddevijverstraat 2, B 8900 Ieper. www.jorisvanseveren.org

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Bron: Centrum voor Documentatie & Reëvaluatie - Mededelingen Nr. 284-285, 22 november 2016

 

Omtrent Hugo Claus

“(…) In 1947 werkte hij [Hugo Claus] namelijk nog mee aan het solidaristische weekblad Branding. Het boegbeeld van dit blad was de gewezen Verdinaso-leider Joris van Severen die in mei 1940 door de Belgische Staat ‘geslachtofferd’ werd toen hij bij de nakende overwinning van Duitsland als staatgevaarlijk individu op een spooktrein naar Frankrijk werd gezet en daar koelbloedig werd geëxecuteerd. Van Severen werd dan ook de hemel in geprezen, in bijdragen die gekarakteriseerd kunnen worden als flamingantisch, virulent anticommunistisch en ethisch conservatief. (…)”

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Thesis_MaximeVanSteen_SlibOpDeBodemVanDeZiel.pdf, p. 38.

 

Rachel Baes in het Roger Raveel-museum

“(…) Een van de opvallendste kunstenaars in het Raveel-museum is Rachel Baes (1912-1983). Ze heeft een turbulent leven achter de rug. Ze was de laatste minnares van Joris van Severen, de leider van het extreemrechtse Verdinaso. De beweging collaboreerde met de nazi’s. (!?) Baes schilderde aanvankelijk expressionistisch, maar na 1942 schakelde ze over naar het surrealisme. De schaduw van Van Severen heeft ze nooit kunnen afwerpen. Misschien omdat haar oeuvre daarvoor net niet sterk genoeg was. De selectie uit een Waals-Brabantse privéverzameling is wel de moete waard.”

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Koen van Boxem, De realiteit van een fictieve wereld, in De Tijd, cul-tuurpagina, 7 juli 2016.