> nieuwsbrief > 2017 - nr 1
Inhoud
                  
                

    
    
    
    
    
De jaarwisseling nadert met rasse schreden – en meteen
        ook het tijdstip voor het hernieuwen van de bijdragen voor 2017.
        Dank zij een zuinig beheer blijft het ons mogelijk om,
        niettegenstaande alweer gestegen druk- en portkosten, de
        minimumbijdrage te behouden op 29 €. In ruil daarvoor verzekeren
        we u andermaal de stipte toezending van het nieuwe Jaarboek
        Joris van Severen – het 21e al – in de meimaand en van de vier
        nummers van ons kwartaalblad Nieuwsbrief Joris van Severen. Vanaf het bedrag
        van 35 € boeken we u met dank als steunend lid. Vereffening
        graag via onze rekening IBAN: BE71 0001 7058 1469 – BIC:
        BPOTBEB1 t.n.v. Studiecentrum Joris van Severen,
        Paddevijverstraat 2, 8900 Ieper (zie bijliggend betaalformulier
Grote Fotobiografie
              Joris van Severen en het Verdinaso
Deze prestigieuze uitgave is nog maar beperkt
        voorradig. Deze uitgave in album-formaat met DVD-bijlage waarop
        historische Verdinaso- en Jong-Dinaso-filmen naast beelden van
        een bedevaart naar de graven van Joris van Severen en Jan
        Ryckoort, leent zich voortreffelijk al geschenkidee. Ze wordt u
        portvrij toegezonden na overboeking van 55 € (ledenprijs) of 65
        € (niet-leden) op de hierboven vermelde rekening van het
        Studiecentrum te Ieper.
      
    
    
    
      
      
Joris van Severen en Leo Poppe
          op de Grote Markt te Brugge n.a.v. een Landdag van het
          Verdinaso
“(…) Leo Poppe (1911-1997) was
        een Gentenaar. Geboren in de Gentse havenbuurt, de Muíde, liet
        hij zich als kind reeds vroeg beïnvloeden door de Vlaamsgezinde
        gedachten van zijn broederleraar, een oud-aalmoezenier uit de
        Eerste Wereldoorlog. Hier werd de voedingsbodem gelegd voor
        Poppe’s toekomstig rechts-revolutionair gedachtegoed. In zijn
        tienerjaren werd hij door toedoen van zijn tien jaar oudere
        vriend en verre buur Jef François een aanhanger van de dichter
        en Diets-nationalíst Wies Moens en begon hij geestdriftig te
        schrijven in allerlei periodiekjes met Vlaams-nationale inslag.
        Een nog grotere persoonlijkheid voor de jonge knaap was de
        leider van het Verdinaso, Joris van Severen, die - aldus Poppe -
        zijn "leven heeft getekend". Zijn engagement als overtuigd
        Dinaso startte in 1932 met de uitbouw van de
        Verdinaso-jeugdbeweging. Hij zorgde onder meer voor de
        uniformisering, publiceerde geregeld in het tijdschrift Hier Dinaso! en schreef
        het officiële lied [het Vlaggelied,
        nvdr] van de beweging. Midden 1930 werkte Poppe eerst als
        bediende voor de Gentse verzekeringsmaatschappij De Noordstar en
        ging nadien aan de slag als journalist bij De Gentenaar. Gedurende
        de oorlog en vooral vanaf het voorjaar van 1941, koos Poppe
        voluit voor de collaboratie. Hij werd benoemd tot stafleider van de
        Nationaal-Socialistische Jeugd Vlaanderen en werd de uitgever en
        hoofdredacteur van De
          Jonge Nationaal-Socialist en redacteur van het
        VNV-weekblad De
          Nationaal-Socialist. Als stafleider reisde hij doorheen het
        bezette Europa en kwam hij onder meer in contact met falangisten
        uit Spanje. In september 1944 week Poppe uit naar Duitsland. Hij
        werkte er op hetzelfde elan verder, nam de propaganda van de
        Vlaamse Landsleiding op zich en gaf mee het blad Vlaanderen Vrij! uit.
        Na de laatste bombardementen in 1945 belandde Poppe via Berlijn
        in Hamburg. Noodgedwongen begon hij met enkele kameraden aan
        zijn reis huiswaarts. (…)”
________________
Bron: Sophie Gyselinck, ‘Leo Poppe,
        een Vlaming op weg naar Argentinië’, in ADVN-Mededelingen 53,
        3e trimeter 2016, pp. 4-11 en, breder geïllustreerd in Wetenschappelijke tijdingen,
        nr. 3/2016, pp. 227-262.
Nota van de
          Nieuwsbriefredactie: over de laatste maanden van
        Poppe’s collaboratie, zijn terugkeer naar Vlaanderen en zijn
        uiteindelijke uitwijking naar Argentinië brengt Kristof Papin
        verslag uit in het Jaarboek
          Joris van Severen 21 (2017). Over de repressietijd en zijn
        onderduiken in Frankrijk bracht Poppe verslag uit in zijn in
        1995 door Oranjejeugd uitgegeven relaas met als titel Herinneringen aan een
          bewogen tijd.
Visite à
                  
Extrait du journal de Charles
                Gouzée de Harven 1
30 Juin
        1942
Charles Gouzée de
          Harven
Comme nous en avions
        depuis longtemps formé le projet nous décidâmes de partir ce
        soir même pour Bruges en pèlerinage aux lieux où vécu notre cher
        Georges van Severen.
Après avoir dîné au
        “Panier d’Or” sur la grande place, nous sommes allés à quelques
        pas de là à la “Croix de Bourgogne”, une petite place à laquelle
        on accède en passant sous une voûte qui donne dans la rue aux
        Laines. C’est là qu’habitait Georges, dans
        une grande maison de briques roses, de style espagnol dont la
        façade principale regarde un tranquille petit canal où voguent des
        cygnes et qu’enjambe un pont de pierre à dos d’âne à une seule
        arche. Je ne connais pas de paysage urbain plus calme, plus
        mélancolique, plus imprégné de douceur. Ses grands yeux intenses
        devaient s’y poser bien souvent pour s’emplir du charme infini
        de son vieux pays flamand.
On pénètre dans la
        maison de Georges par une porte donnant sur la petite place et
        où conduit un escalier de pierre bordé d’un mur bas.
Rachel [Baes] sonna à
        plusieurs reprises, personne n’ouvrit, le gardien était sorti.
        Par une fenêtre qui est à droite de la porte et dont les
        rideaux, serrés par leur milieu, permettent de voir l’intérieur,
        nous avons plongé nos regards dans la vaste et haute pièce déjà
        envahie par la pénombre où Georges avait installé son bureau.
J’ai reconnu, placé dans
        le fond, le bureau rouge et noir que j’avais vu dans le bureau
        de Saint Michel lez Bruges lorsque j’étais allé le voir en 1935.
        Rachel qui y a vécu pendant des mois, les dernières années, dans
        l’intimité de Georges, et qui avait choisi avec lui cette
        demeure de la “Croix de Bourgogne” me faisait remarquer à
        travers la vitre les objets familiers qui s’effaçaient peu à peu
        dans la maison du cher mort. L’heure était poignante...
Le lendemain nous sommes
        retournés à la “Croix de Bourgogne”. Cette fois le gardien, un
        jeune et sympathique “Dinaso”2 disciple de Georges,
        nous a ouvert. Nous avons longuement visité d’abord le bureau et
        la bibliothèque, deux grandes chambres de plein pied
        communiquant par une porte et dont toutes les hautes fenêtres
        ouvrent sur le calme canal aux eaux dormantes. Quelle émotion
        m’étreignait quand je considérais ces murs et chacun de ces
        objets qui composaient le cadre de l’existence de mon pauvre
        Georges! Rachel   me
        montrait tout, commentant pour moi les moindres détails de cet
        intérieur où je les imaginais tous les deux.
J’ai longuement inspecté
        la bibliothèque. Il s’y trouve des livres fla-mands, des livres
        allemands et quelques traductions de livres anglais, mais le
        nombre des livres français dépasse de très loin tous les autres
        réunis. Et ces livres sont presqu’exclusivement modernes ou
        plutôt contemporains.
L’inventaire devrait en
        être dressé. Il révélerait de façon très complète les goûts et
        les idées de Georges de même que son évolution si riche de sens.
        Peu de poètes: Baudelaire, Rimbaud qu’il relisait sans cesse.
        Pas d’ouvrage historique je crois. L’œuvre de Proust, de Gide,
        de Montharlent, Drieu 
J’ai noté aussi des
        livres d’écrivains d’Action Française: Maurras Bainville,
        Daudet, ainsi que ceux de dissidents comme Georges Valois et
        Bernanos. Les classiques m’ont frappé par leur absence complète,
        de même que les livres sur 1’art, bref la bibliothèque d’un
        grand vivant, passionné pour les hommes et les idées de son
        temps et tournant délibérément le dos au passé qu’il n’ignorait
        pas, mais auquel il ne portait pas d’intérêt.
Au mur, au-dessus de la
        belle cheminée Empire de sa bibliothèque, un attachant tableau
        de Rachel, une grande fleur chimérique et noble émergeant d’un
        vase sombre. Que de fois il a dû la contempler dans sa solitude
        en pensant à elle...
Sur le bureau un livre
        dont les dernières pages n’étaient pas coupées: Cadences de Jacques
        Chevalier. Un calendrier de 1940 à la date du 10 mai, jour où
        Georges a été arrêté pour gravir un horrible calvaire qui n’a
        pris fin que le 20 mai à Abbeville, où il a été sauvagement
        massacré par la soldatesque affolée. Sur une table, non loin de
        là, à côté de sa tunique et de sa casquette de “Dinaso”, un
        feutre bleu foncé, retrouvé sur les lieux du drame et dont le
        bord postérieur est troué comme par une balle tirée à bout
        portant au moment peut-être où il gisait déjà à terre, blessé
        par la première décharge. J’ai dû me contenir pour ne pas
        pleurer...
En quittant le bureau
        nous sommes descendus dans la salle à manger située au ras de
        l’eau, juste en dessous. Là des meubles avaient été enlevés par
        le gardien qui fait usage de cette pièce. Mais Rachel m’en a
        décrit en détail la disposition primitive.
Ensuite, nous sommes
        montés pour visiter la chambre à coucher. Une grosse déception
        nous y attendait. Les gens du Verdinaso avaient fait quelque
        temps auparavant une exposition à l’occasion du second
        anniversaire de sa mort et sa chambre avait été entièrement
        déménagée à cet effet. Plus un meuble n’y était resté.
Rachel en dépit de ses
        efforts pour paraître calme en présence du jeune Dinaso qui nous
        suivait partout, était visiblement navrée de cette stupide et
        inutile profanation de l’intimité de Georges. Moi-même, qui
        m’attendais à retrouver encore tout en l’état comme au jour de
        l’arrestation, j’en éprouvais une peine profonde.
Nous avons quitté la
        maison silencieux.
Le lendemain matin, je
        suis revenu tout seul à la “Croix de Bour-gogne”. Je ne suis pas
        entré. Je me suis longuement accoudé au-dessus de l’eau rêvant à
        Georges. Le jeune Dinaso, gardien de la maison qui m’avait
        aperçu, vint interrompre ma rêverie. Pendent notre visite de la
        veille il avait écouté les propos que Rachel et moi échangions
        au sujet de Georges et il désirait connaitre mon adresse, me
        dit-il, pour m’écrire et me demander des renseignements pour un
        livre qu’il prépare sur son Chef.
Comment ces hommes qui
        n’ont connu de Georges que le côté public, pourront-ils jamais
        restituer l’être secret jusqu’à l’hermétisme, l’aristocrate
        rêveur et farouche, le cerveau bouillonnant, le cœur tendre et
        délicat de ce garçon infiniment complexe? Seuls peut être Rachel
        et moi avons soupçonné la profondeur et la complexité de sa vie
        intérieure.
Avant de quitter Bruges,
        Rachel me fit connaitre une femme, arrêtée le même jour que
        Georges et qui partagea avec d’autres “suspects” de toute sorte
        son épouvantable calvaire. Elle me narra les détails des mauvais
        traitements et des souffrances qu’ils endurèrent. Son tragique
        récit ne me sortira jamais de la mémoire. Toujours je serai
        hanté par la vision de Georges adossé au mur de la cave du
        kiosque d’Abbeville au milieu des victimes terrifiées que les
        soldats faisaient sortir pour les abattre deux par deux au
        moment où elles arrivaient au grand jour sur la place.
Georges qui parmi les
        cris de terreur des condamnés demeurait som-bre et muet poussa
        soudaient un profond soupir et se dirigea vers 1’escalier pour
        sortir. Un de ses compagnons Ryckoort un vieux “Dinaso” qui lui
        était dévoué corps et âme voulu lui barrer le chemin, Georges le
        repoussa… quelques secondes après, ceux qui étaient restés dans la cave
        entendirent de nouveaux coups de feu... tout était consommé…
        Après Georges et Ryckoort il y eut encore deux exécutions, puis
        brusquement le carnage prit fin, sur l’intervention d’un
        officier, attiré par le bruit de la fusillade et qui arrêta la
        besogne des brutes déchainées.
Rachel tint aussi à me
        faire rencontrer Mr Louis Beyaert, éditeur, vaguement écrivain
        poète et peintre, un homme âgé d’une soixantaine d’années. Le
        seul, que Georges très solitaire (ne trouvant personne à Bruges
        avec qui échanger les idées de la vie la plus profonde de son
        esprit) fréquenta un peu assidument. Ce Beyaert, qui semble
        avoir adoré Georges, m’en a parlé dans les termes d’une
        affection exaltée mais très juste et je comprends que Georges
        qui affectionnait les individus sortant de l’ordinaire ait
        souvent pris plaisir à la société de ce vieil original plein de
        boutades, enthousiaste et aimant comme lui une bonne bouteille.
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Noten 
1 Charles Gouzée
        de Harven was een Franstalige Antwerpenaar, wiens zus getrouwd was met Hubert Mansion, een neef
        van juffrouw Belpaire; hij ontmoette Joris van
        Severen begin 
2 De jonge Dinaso die toen Van Severens woonst, het Bourgoensche Cruyce,
        bewaakte was Luc Delafortrie.
G. Raymond Demeyere (Orleans 3 november
        1917 - Brugge 1 november 2016). Met Raymond overleed wel de
        laatste Ieperse Dinaso, ook al woonde hij al geruime tijd in het
        Brugse. Hij bezorgde ons destijds de ledenlijst van de Ieperse
        Dinaso’s en van de Ieperse abonnees op Hier Dinaso! In mei jl.
        was hij voor de laatste maal trouw aanwezig aan het graf van
        Joris van Severen en Jan Ryckoort, waarmee hij (met zijn
        rollator) het DS-weekblad
        haalde. Op
        de uitvaartdienst was het bestuur van de Stichting JvS aanwezig,
        zo ook het Abbeville Comité. Vanuit zijn hoedanigheid als
        voorzitter van de Stichting én namens het Abbeville comité sprak
        Luc Seynaeve een passende erende lijkrede uit. Hierbij
        benadrukte hij voornamelijk "de persoonsvorming" als leidraad in
        het leven van Raymond als Dinaso.
          À
                  Mainvault, devant la tombe de Louis Gueuning le 5
                  novembre 2016
                
      
Communion des saints et silence
Jean-Pierre Destrebecq
Nos morts n’ont
        pas été engloutis dans un vide; ils existent et ressentent
        encore, immatériellement et pourtant réellement, dans l’attente
        de la résurrection promise au dernier jour, qui ne sera pas une
        recréation ex nihilo.
        C’est là quelque chose qui défie notre imagination et qui,
        pourtant, fait partie intégrante et nécessaire de notre Credo.
        En priant pour les morts, en leur demandant d’intercéder pour
        nous, nous sommes entraînés à participer à l’œuvre du Salut et
        nous commençons à en bénéficier dès ici-bas. C’est ce que l’on
        appelle la communion des saints.
Nous sommes
        invités à nous ouvrir bien au-delà de ce qui s’impose
        immédiatement à nous, et à percevoir les dimensions de cette
        communion des saints: la solidarité que Dieu veut et rend
        possible entre tous ses enfants ne se tisse pas simplement dans
        l’espace au moment que nous vivons, mais encore à travers le
        temps.
En 1987, dans le
        recueil d’entretiens Le
          Choix de Dieu, le cardinal Lustiger faisait remarquer: «Je
        ne vois pas ce que pourrait signifier l’universalité d’un Salut
        qui n’engloberait pas autant les morts – ceux que nous appelons
        les morts – que les vivants. La totalité des hommes, c’est la
        totalité de ceux qui, quelque part, sont dans la conscience
        divine, dans le cœur de Celui qui est le Créateur et le
        Rédempteur de tous. Faute de quoi, nous ne sommes qu’un
        tourbillon de moucherons engloutis par le devenir et par le
        temps. Si les morts ne comptent pas, s’ils n’ont pas droit à la
        dignité humaine, à l’existence humaine, la religion perd son
        sens. La condition humaine ne se ramène pas à la condition
        biologique qui, elle, est périssable, précaire et sans cesse
        remise en cause, et selon laquelle l’existence individuelle est
        moins stable que l’existence de l’espèce. Cette vision, au fond
        (toute) matérielle, ne permet de rendre compte ni de l’esprit
        humain ni de l’espérance dans l’homme.»
Et quant à lui, le
        cardinal Robert Sarah, dans son dernier livre La Force du silence, 70
        ans après la parution de La
          France contre les robots, semble répondre à Georges
        Bernanos dans sa dénonciation de la civilisation moderne comme
        «une conspiration universelle contre toute espèce de vie
        intérieure».

Le but du prélat
        n’est certes pas de jeter l’anathème sur notre siècle. Mais il
        entend rappeler aux gens d’aujourd’hui que le silence est la
        condition de vie du croyant, son biotope. «Les faux prêtres de
        la modernité, qui déclarent une forme de guerre au silence, ont
        perdu la bataille. Car nous pouvons rester silencieux au milieu
        des vacarmes de ces machines qui invitent à l’activisme.» 
Le monde émet tant
        de bruits que la recherche de quelques gouttes de silence n’en
        devient que plus urgente et nécessaire. «Le premier langage de
        Dieu, disait saint Jean de la Croix, c’est le silence.»
Dans notre époque
        ultra-technicisée et affairée, le bruit est devenu comme une
        drogue dont nos contemporains sont dépendants. Avec son
        apparence de fête, le bruit est un tourbillon qui permet
        d’éviter de se regarder en face, de se confronter au vide
        intérieur. C'est un mensonge diabolique et le réveil ne peut
        être que brutal.
Il faut du courage
        pour se libérer de tout ce qui nous alourdit notre vie, laquelle
        n’aime rien tant que les apparences, la facilité et l’écorce des
        choses. Emporté vers l'extérieur, par son besoin de tout dire,
        le bavard ne peut qu'être loin de Dieu, incapable de toute
        activité spirituelle profonde. Au contraire, le silencieux est
        un homme libre. Les chaînes du monde n'ont pas prise sur lui.
        Aucune dictature ne peut rien contre l'homme silencieux. On ne
        peut pas voler son silence à un homme.
Retrouver le sens
        du silence est donc une priorité, une nécessité, une urgence
        vitale. Le silence est plus important que toute autre œuvre
        humaine. Car il exprime Dieu. La véritable révolution vient du
        silence, elle nous conduit vers Dieu et les autres pour nous
        mettre humblement à leur service. La prière silencieuse
        n’est-elle pas le dernier trésor de ceux qui n'ont plus rien?
      
      

Louis Gueuning, Defensor Civitatis et Ordinis
Jos Peeters
Op deze 45e verjaardag1
        van uw overlijden richt ik mij, in de eerste plaats, tot u om u
        een “grote vreugde” aan de kondigen: de plutocratie en de
        dualistische (rechts-linkse) democratie2 ontstaan uit
        de Verlichting, het Liberalisme en de Franse Revolutie (1789),
        is aan het zieltogen, en dit zowel in alle Nederlanden, “van
        Stroom tot Stroom tot aan de Zee” (de Low Countries) als in het
        technocratische en ontwrichte Europa (waarvan de verdeelde
        zogenaamde Europese Unie de karikatuur is).
Ik onderstreep: op dit
        ogenblik, terwijl ik deze grafrede voor u uitspreek, snakt de
        Particratie naar adem.3
Eerste les: het onwezenlijke
        irrealistische, dualistische Confede-ralisme (ontstaan uit het
        onmogelijke Globalisme) verzinkt in het Separatisme en
        folklorisme, zowel op nationaal als op continentaal vlak. Geen
        spaander zal er van overblijven, zie de “Brexit”, tenzij een
        Europese Vrijhandelszone met onze naaste buur Rusland.4
        
Tweede les: de Particratie, die van geen
        hout meer pijlen kan maken, slaat in het wilde weg en is een
        factor van armoede, van wanorde en van verknechting: de
        plutocratische en dualistische dictatuur staat voor de deur.
Derde les: niet enkel de verroeste motor,
        maar het ganse ideologische systeem slaat op hol en dreigt
        Maatschappij en Mensheid te atomiseren.5 
Te midden van de Barbaren en
        van de Vandalen is het hoogste tijd, Louis Gueuning, het
        evenwicht te herstellen en de heilzame Staatkundige Leer, die u
        gedurende dertig jaar aangescherpt hebt, in herinnering te
        brengen – U én onze ‘Pater Patriae’ Joris van Severen, vermoord
        te Abbeville op 20 mei 1940.6
Om een Volk te verenigen, om
        een Natie en haar roeping tot bloei te brengen, om een Staat die
        naam waardig gestalte te geven, om het Algemeen Welzijn te
        verzekeren, om Orde en Vrijheid te bevorderen, om het Avondland
        te redden telt maar één Regel:
“De Prins (het staatshoofd) in
        zijn Raden (regeringen), het Volk (vertegenwoordigd in zijn
        parlementen) in zijn Staten”, m.a.w. aan de top het
        noodzakelijke Gezag, aan de basis, de even noodzakelijke
        (financiële) controle.
Dit is de ultieme voorwaarde om
        de “Low Countries” en het Avondland te redden. En aldus zal het
        Testament van Joris van Severen uitgevoerd en toegepast worden.
Jos
        Peeters,
Permanent
        secretaris 
Stichting
        Louis Gueuning
____________
Noten 
1       
          zaterdag 5 november 2016; Louis
        Gueuning overleed op 11 november 1971 en is ter aarde besteld te
        Mainvault (Henegouwen) op 15 november 1971.
2       
          Het spreekt vanzelf dat de
        Atheense Democratie (+/- een paar duizend Grieken) niet kan noch
        mag vergeleken worden met de “miljoenen-kiesvee-democratie,
        voortgekomen uit de (rechts-linkse) Franse Revolutie.
3       
          Bart Eeckhout, ‘Het einde van de
        Particratie’, in: De
          Morgen, 1 oktober 2016, p. 2; Arnout Maat, De Particratie, uitg.
        Aspekt, Soesterberg, 2016, 231 pp.; Jan Segers, ‘Niet de Echte’:
        “Vroeger traden de kopstukken (van de partijen) toe tot de
        regering. Nu trekken ze aan de touwtjes vanuit hun
        partijhoofdkwartier” (verklaring Johan Vande Lanotte, in Het Laatste Nieuws/Nieuw
          Gazet,15 oktober 2016.
4       
          Rusland is een Europese
        Mogendheid en behoort tot de Europese “levensruimte”, meer en
        beter dan tot Azië. Gaat “men” Rusland er toe aanzetten de
        bondgenoot te worden van de Volksrepubliek China?
5       
          Op 29 oktober 2016 heeft
        Pakistan “de vijand” India bedreigd met een atoomoorlog (en
        minstens 30 miljoen doden) wegens een geschil in verband met
        Cachemire.
6       
          Memoriaal Joris van Severen, AO XXV, Instituut voor
        Nationale Opvoeding en Documentatie, 1965; Liber Amicorum – Louis
          Gueuning 70, 1968; Joseph Peeters, Oraison funèbre pour Louis
          Gueuning, 1972.
De vzw Kapelaan Verschaeve (Alveringem)(*) organiseert
        op zaterdag 8 juli 2017 een
        colloquium, onder de titel 'De hete zomer van 1917'. 
Dit
        colloquium grijpt plaats naar aanleiding van de honderdste
        verjaardag van de Open Brief aan koning Albert I. Bij deze
        gelegenheid is het de bedoeling de positie en de invloed van
        Cyriel Verschaeve te herdefiniëren op basis van recente
        onderzoeken en publicaties. 
Het
          colloquium gaat door in het OC De Kwelle, Sint-Rijkersstraat
          20 te Alveringem. 
Het
        inhoudelijke programma ziet er als volgt uit:
·        
          Algemene
        insteek door Romain Vanlandschoot
·        
          Referaat 1:
        De politieke situatie, de
          regering en Verschaeve door Vincent Scheltiens, medewerker
        CEGESOMA, Studie- en Documentatiecentrum Oorlog en Maatschappij,
        Brussel 
·        
          Referaat 2:
        De militaire rechtspraak
          en de veiligheidsdiensten door Luc Vandeweyer, Diensthoofd
        Algemeen Rijksarchief, Brussel
·        
          Referaat 3:
        De brief aan kardinaal
          Mercier door Romain Vanland-schoot, historicus van de
        Vlaamse Beweging
·        
          Referaat 4:
        De brief aan paus
          Benedictus XV door Prof. Dr. em. Frans-Jos Verdoodt
·        
          Algemene
        besluiten van het colloquium door Rik van Cauwelaert, journalist
De vzw Kapelaan Verschaeve werkt samen met de gemeente
        Alveringem voor de uitwerking van een volledig dagprogramma,
        waarvan de details later worden meegedeeld. 
(*) Webstek: www.cyrielverschaeve.eu
Bijlagen van het Belgisch
        Staatsblad-Rechtspersonen: statutenwijziging gepubliceerd op
        29/12/2014
      
      
      

Roetskalender – week 54, 2016. Zoek de
              7 fouten!
In deze rubriek verwijzen we zonder veel commentaar
          naar recente publicaties waarin Joris van Severen en/of het
          Verdinaso vermeld worden. We citeren de meest treffende
          passussen woordelijk zonder daarin volledigheid na te streven.
          We verzoeken onze lezers, met ons, uit te zien naar
          publicaties die voor deze rubriek 'stof' kunnen leveren en ons
          kopie van de betreffende passages toe te sturen.
Centrum voor Documentatie &
              Reëvaluatie
De Nieuwsbrief
        bericht niet alleen over de activiteiten van het Studiecentrum
        Joris van Severen vzw. Zo wordt in de jongste aflevering “Een
        Vlag waait open” opge-dolven, een artikel van Emiel Buysse
        ver-schenen anno 1934 in jaargang 86 van het tijdschrift Nederland.
        In de rubriek “Sprokkels”, interessante verwijzingen aan het
        salonfähige fascisme van de dertiger jaren in de Engelse upper
        middle class, waarbij onvermijdelijk de zes nogal excentrieke
        Mitford sisters en Sir Oswald Mosley aan bod komen. Cover: De
        oorspronkelijke bronzen gedenkplaat werd recent gestolen. Ze
        werd vervangen door een harde gedenksteen gesponsord door o.m.
        het Studiecentrum en de Stichting Joris van Severen.
        Driemaandelijkse Nieuwsbrief Studiecentrum Joris van Severen,
        20ste jg., 4e trimester 2016, 20 p., ill. Maurits Cailliau,
        Paddevijverstraat 2, B 8900 Ieper. www.jorisvanseveren.org
___________
Bron: Centrum voor
        Documentatie & Reëvaluatie - Mededelingen Nr. 284-285, 22
        november 2016
Omtrent
              Hugo Claus
“(…) In 1947 werkte hij [Hugo
        Claus] namelijk nog mee aan het solidaristische weekblad Branding. Het boegbeeld
        van dit blad was de gewezen Verdinaso-leider Joris van Severen
        die in mei 1940 door de Belgische Staat ‘geslachtofferd’ werd
        toen hij bij de nakende overwinning van Duitsland als
        staatgevaarlijk individu op een spooktrein naar Frankrijk werd
        gezet en daar koelbloedig werd geëxecuteerd. Van Severen werd
        dan ook de hemel in geprezen, in bijdragen die gekarakteriseerd
        kunnen worden als flamingantisch, virulent anticommunistisch en
        ethisch conservatief. (…)”
________________
Thesis_MaximeVanSteen_SlibOpDeBodemVanDeZiel.pdf,
        p. 38.
Rachel Baes in het Roger Raveel-museum
“(…) Een van de
        opvallendste kunstenaars in het Raveel-museum is Rachel Baes
        (1912-1983). Ze heeft een turbulent leven achter de rug. Ze was
        de laatste minnares van Joris van Severen, de leider van het
        extreemrechtse Verdinaso. De beweging collaboreerde met de
        nazi’s. (!?) Baes schilderde aanvankelijk expressionistisch,
        maar na 1942 schakelde ze over naar het surrealisme. De schaduw
        van Van Severen heeft ze nooit kunnen afwerpen. Misschien omdat
        haar oeuvre daarvoor net niet sterk genoeg was. De selectie uit
        een Waals-Brabantse privéverzameling is wel de moete waard.”
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Koen van Boxem, De
        realiteit van een fictieve wereld, in De Tijd,
        cul-tuurpagina, 7 juli 2016.